L'entrée de Vallourec dans le CAC 40, le 18 décembre prochain, est l'aboutissement logique d'un parcours boursier spectaculaire (le titre a été multiplié par 5 en deux ans). Mais la sortie de Publicis est plus surprenante au regard des autres choix qui s'offraient. En terme de valorisation, tout d'abord, la première entreprise de publicité francaise, arrivait certes en queue de peloton avec 5,7 milliards d'euros à fin novembre, mais devant Thomson (3,9 milliards d'euros) qui reste dans l'indice. Si on compare, ensuite, la performance du titre des deux sociétés, l'avantage demeure à Publicis avec une perte de 2,21% par rapport au 1er janvier 2006, contre une perte de 19,77% pour Thomson. Les deux entreprises agissant dans le secteur des médias et des télécommunications, Thomson paraissait donc mieux placée pour sortir du CAC que le publicitaire. L'autre candidat à la sortie du CAC 40 aurait pu être Mittal Steel, dont la fusion avec Arcelor n'est toujours pas achevée, alors même que sa présence dans l'indice est le résultat de l'annonce du rapprochement. Mais le plus important, semble-t-il, est que la société n'apparaît pas répondre à tous les critères édictés par Euronext pour entrer dans la composition de l'indice. En effet, ni Mittal, ni Arcelor n'ont leur centre de décision majoritairement situé en France, ainsi que l'article 1.3.2. des règles de l'indice le précise. La sortie du CAC 40 pourra paraître bien injuste aux dirigeants et aux actionnaires de Publicis, mais les voies de la bourse sont impénétrables...
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